PROFIL DE TOLÉRANCE DU LINÉZOLIDE EN HORS-AMM : ÉTUDE DE COHORTE CHEZ LES PATIENTS TRAITÉS POUR UNE INFECTION OSTÉO-ARTICULAIRE
L’antibiorésistance représente un problème majeur de santé publique en France et dans le monde (1). Les souches bactériennes à Cocci Gram positif multi-résistantes, incluant les staphylocoques et les entérocoques, sont associées à une augmentation de la morbidité et de la mortalité des infections (2). La vancomycine est l’antibiotique de première intention dans la prise en charge de ces infections (3). Toutefois, de nouvelles molécules, spécialement la daptomycine, la ceftaroline ou le linézolide, ont été développées et proposent des caractéristiques pharmacologiques plus séduisantes, notamment une meilleure diffusion dans les tissus cibles, une facilité d’utilisation et une meilleure tolérance a priori. Les indications sont justifiées par une documentation des examens bactériologiques (4–7).